"Portrait de mon galeriste en zombie"
, 2011, tirage contrecollé sur aluminium, encadré, 100x75, 3 ex + 1 ea.
Le zombie se caractérise par son insatiable appétit de consommation des vivants. George Romero, l’inventeur du zombie moderne, n’a pas cessé dans ses films de définir « qui consommait qui » à travers ses métaphores sociales. Il ne s’agit pas ici de dénoncer un rapport d’exploitation, mais plutôt de mettre en scène une vision ironique du galeriste maladivement torturé par son appétit d’œuvres.
Ce portrait emprunte autant à un certain style "réaliste social" qu'à l'esthétique du portrait totalitaire.