"Les chinois"
, résine minérale peinte, dimensions variables.
De la même manière que la «série rose» emprunte au registre de «l’ouvrage de dame», «les chinois» empruntent au registre de la porcelaine. Si ces volumes en reprennent la blancheur, c’est pour également visiter un champ d’expression qui s’étend du pur motif décoratif jusqu’à la scène de genre.
Là encore, il s’agit de substituer aux habituelles «ballerines» ou «chasseurs», des scènes empruntées à l’imagerie du cinéma d’horreur et, d’une certaine manière, d’aller flirter sur le terrain des arts décoratifs en remplaçant le «sens» par «l’intelligible», la «pertinence» par le «charme».
Le titre «Les chinois», vient du terme anglais «china», qui désigne aussi bien la Chine que la porcelaine. Ainsi les sculptures bon marché que l’on trouve dans les bazars chinois, sont à la fois «made in china» et «made of china», et cette référence est le seul indice restant d’un processus qui démarra avec l’observation de ces simulacres kitsch. A la fin du processus il ne reste ni porcelaine, ni chinoiseries, il ne reste que «Les chinois», dans toute leur idiotie.